L’irrigation : un levier essentiel pour la résilience agricole

L’eau est essentielle pour faire produire des fruits, des légumes et des céréales. Mais lorsque les pluies se font rares, comment les agriculteurss’adaptent-ils pour continuer à produire ? L’irrigation est une solution clé.

Elle permet de compenser le manque d’eau naturelle, notamment lors des épisodes de sécheresse prolongée. Sans elle, de nombreuses cultures ne pourraient tout simplement pas survivre. Quand la pluie ne suffit plus.


Prenons l’exemple de la tomate : composée à 94 % d’eau, elle est particulièrement sensible au stress hydrique. Moins d’eau, c’est moins de goût, moins de chair, et une durée de conservation réduite. Pour les agriculteurs, c’est un enjeu économique majeur.


Assurer de beaux produits


L’irrigation ne se limite pas à sauver les cultures en détresse. Elle permet aussi d’assurer une production régulière et de qualité.

Un verger irrigué produira des fruits calibrés et gouteux, ce qui est essentiel pour répondre aux exigences des marchés et des consommateurs. De plus, une récolte de bonne qualité permet aux agriculteurs proposer des produits satisfaisants à des prix qui couvrent leurs couts de production.

Protéger les cultures du gel


Ce procédé est couramment utilisé dans les vergers et les vignobles situés dans des régions exposées aux gelées tardives, notamment au printemps. Lorsqu’il fait froid, l’irrigation permet de former une fine couche de glace autour des bourgeons. Cette glace agit comme une barrière thermique : en se solidifiant, elle libère de la chaleur, maintenant ainsi la température des tissus végétaux juste au-dessus du point de congélation.

Ce geste technique peut faire toute la différence.

Car une plante dont les bourgeons ont gelé ne produira pas de fruits… et dans certains cas, elle pourrait même ne pas en produire l’année suivante. L’irrigation devient alors un véritable outil de prévention, limitant les pertes de production et assurant la pérennité des cultures.

Une gestion responsable de l’eau


L’agriculture représente environ 41 % des prélèvements d’eau dans le bassin Adour-Garonne.

Si cette proportion peut sembler importante, elle est en réalité bien gérée. De nombreux agriculteurs utilisent des systèmes innovants comme l’irrigation goutte-à-goutte ou les sondes de mesure d’humidité. Ces technologies permettent de fournir uniquement la quantité d’eau nécessaire, réduisant le gaspillage et préservant la ressource pour d’autres usages comme l’eau potable ou l’industrie.

Pour conclure...


Soutenir une agriculture irriguée, c’est soutenir une alimentation locale, durable et résiliente. C’est aussi reconnaître le rôle fondamental de l’eau pour nos agriculteurs.

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